la croisée des confluents, les regards s'égarent,
ières et vins communiant pour des yeux hagards.
es gens sérieux s'ébattent d'une fin de semaine,
éliant dans l'alcool leur stress leur migraine.
ngaillardis d'eau de vie, voilà qu'ils s'esclaffent,
ascinés par les seins de celle qui les abreuve,
onflant sa poitrine à ceux qui lui font face,
antée chaque nuit de mourir en veuve.
mbus de leur charisme, de leur argent, de leur voiture,
e les vois s'épandre sur le zinc sous leur créature..
épis sur la tête, fiers de leur métier,
es voilà qu'ils racontent comment ils ont triomphé.
ais la vieille s'en fout, pianotant sur sa caisse,
'esquissant qu'un sourire à ceux qui la caressent.
cre est la lumière, collant est le bar,
ourissante une éponge sur un coin de cafard.
uatre à quatre, les verres se vident et s'enfilent,
avivant les histoires des années qui défilent.
aoul d'avoir trop bu et peut-être d'être sot,
enant sur ses jambes tel un coq qui se veut beau,
n de ceux-ci tombe, sous les railleries de ces collègues.
ient dans sa tête le sang, champion de bobsleigh.
hisky comme un guide, un breuvage qui ensorcelle,
érès comme un rêve à cette piquette au goût de sel,
aourt dans la tête de ces ignobles soiffards,
one de misère est le soir ce bar.